mardi 22 mars 2011

Hiver 2010-2011





Encore un hiver de passé, le deuxième avec le poêle de masse.
Cet hiver, s'il a été moins rigoureux que le précédent, nous a quand même gratifié de quelques semaines bien froides. Mais la différence, c'est que j'ai sur-isolé le toit de la véranda, avec de la mousse de polyuréthane de 58 mm d'épaisseur, ce qui a amélioré grandement notre confort.





J'aurai bien aimé utiliser un autre produit que cette mousse pas du tout écologique (et le pvc pareil !!), mais j'ai bien cherché, et il s'est avéré que c'était le seul isolant rigide, efficace et surtout léger qui pouvait faire l'affaire.
Maintenant, il fait plutôt bon dans la véranda par t° positive, et c'est acceptable sinon.


Nous avons brûlé environ 10 stères cette année et le constat est le même que l'année dernière, s'il fait très froid, le poêle ne suffit pas même si c'est bien mieux à cause de la nouvelle isolation.


GROSSE FRAYEUR


Un matin de janvier, en nettoyant le poêle, qu'elle n'a pas été ma surprise de constater qu'un côté du foyer commençait a s'effriter !!
Vite, des photos et je contacte Mr Lesecq, l'installateur.


Voilà sa réponse :
"Concernant l'usure de la pierre, celle-ci est normal jusqu'à 1cm de profondeur.
En chauffant la pierre ollaire revêt une couche de périclase/talc dur. Ce
changement intervient lorsque le talc et la magnésie de la pierre ollaire
s'agglomèrent par "frittage" en raison de la chaleur extrême dans la chambre de
combustion. Il arrive que pour atteindre ce durcissement la surface se "mange"
un peu.
Celle-ci se reconnait par sa couleur brunâtre.

Vous pouvez sans soucis continuer à faire du feu."

Ouf, et effectivement la pierre va continuer un peu de s'effriter et va se stabiliser.
J'ai retrouvé les mêmes explications en cherchant un peu sur le site de Nunnauuni.
Mais c'est impressionnant...

Voilà, maintenant je vais pouvoir commencer à rentrer du bois pour la prochaine saison de chauffe.

dimanche 10 janvier 2010

Retour d'expérience

ALORS CE POELE ???


Par Grand froid


Nous sommes en pleine saison de chauffe et nous avons maintenant un peu de recul pour juger de notre investissement.

Avec cet épisode hivernal particulièrement vigoureux, force est de constater que le poêle ne suffit pas à chauffer notre maison.

Les températures extérieurs sont
négatives depuis 10 jours
maintenant (mini -11° sous abri, -2° en moyenne la journée), et le poêle ne peut maintenir plus de 17,5° au maximum (16,5 de moyenne, t° de l'air et des murs), avec deux flambées par jour de 15-17kg chacune environ. Cela ne veut pas dire que celui-ci ne chauffe pas. Nous obtenons en le poussant lors de ces deux flambées une t° de 105°, voire plus, en un point sur la paroi latérale.

Mais notre maison a un souci, c'est notre véranda.


C'est pourtant une véranda récente, avec ce qu'il se faisait de mieux en terme d'isolation : double vitrage argon faible émissivité, toit thermotop (40mm de polyuréthane), un côté en béton cellulaire, volets roulants, rideaux épais à l'intérieur tirés la nuit.
Mais même si elle est à rupture de pont thermique, il en reste quand même par le sol en béton, et le toit est quand même très moyennement isolé, surtout la partie au dessus des rideaux jusqu'à la jonction avec le toit. C'est flagrant avec juste le thermomètre à infrarouge.

Surtout je suis convaincu que le rayonnement du poêle traverse le vitrage, malgré sa faible émissivité et n'est pas capté par de la "masse" (un mur, des meubles). C'est ça qui refroidit la maison, comme cela peut la chauffer par le soleil. Le reste de la maison à des huisseries neuves, 30cm de laine de verre dans les combles, 8cm de polystyrène sur les murs et 20 dans le vide sanitaire.

La surface du rez de chaussée est de 80m2 à chauffer par le poêle.

(t° du point le plus chaud du poele prise 6 h après une flambée )


Et si nous ne pouvons faire deux flambées dans la même journée, la température descend à 14° le matin (idem pour les murs) et a du mal à remonter au delà de 16°!
En fait le poêle suffit à maintenir la t° actuelle, mais a du mal à réchauffer.

Attention ceci est valable pour nous et en ce moment, car nous avons des t° extérieures très froides, et aucun apport solaire par la véranda depuis 10 jours.
En temps normal, une flambée peut suffire, s'il fait autour de 5°c à l'extérieur et que la journée est ensoleillée.

Nous sommes donc obligés par grand froid de rallumer nos radiateurs électriques ( à chaleur douce très efficaces), mais que le WE car ayant choisi l'option Tempo d'EDF, c'est trop cher en ce moment la semaine (jours rouges, même principe qu'EJP).

Bref deux pulls en semaine, mais bizarrement nous n'avons pas très froid...car l'air est sec !! cela joue beaucoup sur le confort (45 pc d'humidité en ce moment)

Mais sinon, en temps normal ?

Et bien c'est super, le poêle rayonne doucement, pas de point chaud, le banc est apprécié par tout le monde, et le four permet presque de se passer de cuisinière.
Celui-ci peut atteindre 250° au fond, quand le poêle est poussé à son maximum, mais il oscille entre 130° et 220° en hiver, 50 à 180 en mi saison.
Il peut même griller une quiche ou un gratin !! Nous nous en servons tout le temps.


(t° du four prise tout à l'heure, petite flambée ce matin).
Nous n'avons pas froid, mais la température de l'air reste autour de 19,5°, et nous n'avons JAMAIS 23°c, ou alors dans la véranda par très beau temps (rayonnement solaire).
Le poêle, suivant la notice, permet une charge de 24 kg max par jour, masse qui peut être augmentée empiriquement jusqu'à 30kg en deux charges.
La convection, il y en a, chauffe un peu l'étage, et on n'allume pas les radiateurs électriques dans les chambres, et les enfants dorment très bien.


Deux charges, c'est contraignant, il faut être là le matin deux ou trois heures mini et évidemment le soir, c'est pareil.
C'est à prendre en considération.











Le bois:

Nous brûlons un peu de tout, des bois durs, du tendre, et des chutes de scieries en chêne. J'ai construit pour l'occasion un bûcher qui contient environ 7 m3 (et pas 7 stères...). Il est monté sur des pallettes. Les murs sont fait avec des lames de plancher en pin déclassé (env 6€ le m2). Le toit en tôle (récupérées) incliné à 30° est peint en noir, il est orienté Sud Est. Lorsque le bois est coupé fendu rangé, je couvre la facade sud-est d'une bâche translucide. Un espace est laissé libre sous le toit. Ainsi j'espérais que le toit chaufferait l'air dessous, ce qui créerait une aspiration d'air de dessous les palettes et ainsi ventilerait les buches.
Un petit ventilateur solaire a été installé à mi hauteur pour forcer aussi cet appel d'air, mais les connexions ont rendus l'âme cet été.
Le résultat ? Et bien, cela marche ! j'ai trouvé en ouvrant la bâche en octobre du bois à 15-20 pc max d'humidité (testé avec un testeur) en seulement 7 mois ! Génial.
Le polystyrène sur la photo, sert à ne pas me fendre le crane ...


Puis nous le transportons dans la maison dans 6 bacs plastiques qui contiennent de 12 à 15 kg net, suivant l'empilement et le type de bois.
C'est donc facile à porter pour mon épouse et correspond peu ou prou à une demi-charge journalière. Je note le jour sur les bacs, pour être sûr de brûler le bois resté 48h dans la maison.

Une flambée dure de 1h30 à 4h, suivant ce que nous voulons brûler en qualité en en quantité. La vitre, si l'on fait deux flambées par jour, reste très propre, et dans tous les cas, le foyer s'auto-nettoie par pyrolyse (à moins de faire une toute petite flambée par jour).

Nous vidons le cendrier toutes les semaines, et avant chaque flambée je fais tomber avec une petite bûche le gros des cendres à travers la grille dans ce cendrier.



Conclusion

C'est un sentiment mitigé.
Pour des températures extérieures hivernales hors gel disons, c'est parfait.
Dès que cela gèle beaucoup, c'est insuffisant.

Mais :
Le poêle ne chauffe que ce qu'il "voit" (principe du rayonnement) et donc n'est pas censé chauffer une maison entière.
De plus la véranda absorbe beaucoup du rayonnement, et souffre d'un manque d'inertie. D'aucuns disent que justement, pas besoin d'inertie dans une véranda car le poêle apporte cette inertie.... En théorie peut-être... mais la pratique me fait dire le contraire.
Maintenant notre poêle n'est pas exactement placé dans la véranda, mais juste à côté.

Le poêle chauffe très bien, il n'est pas en cause, mais n'est pas adapté à notre maison.
L'idéal serait d'avoir plus de convection les jours de grand froid, quitte à perdre en inertie. Le poêle mixte devrait bientôt arriver...

Si cela était à refaire c'est la véranda que je changerais. elle nous apporte beaucoup de chaleur les jours de soleil mais je soignerais plus l'isolation du toit, du sol et du mur.

Cela sera pour notre prochaine maison !

samedi 9 mai 2009

Destruction de l'ancienne cheminée







L'ancien poële était connecté au conduit non tubé par l'ancienne cheminée. Après démontage de celle-ci il est reconnecté le temps de l'achèvement du mur de brique de terre crue.

Montage du mur en brique de terre crue.



Enattendant l'arrivée du nouveau poêle, nous commençons le montage d'un mur en brique de terre crue (briques achetées avec le coulis terre dans une briquerie près de Beauvais).Ce mur, outre son aspect esthétique, emmagasinera le peu de rayonnement arrière du poêle et l'isolera du mur en placo.

Arrivage des pierres, consolidation de la dalle.





Ce matin 3,5 tonnes de pierres sont arrivées sur quatre palettes et sont dispatchées dans toute la pièce. Impressionnant comme Lego !






















Un mur est monté sous la dalle dans le vide sanitaire pour soutenir la charge supplémentaire.












Entre temps le parquet a été ôté et une chape de réagréage coulée.

Montage du poêle


Le socle est monté en
premier puis c'est le tour du parcours des fumées basses et du banc.
Les pierres se montent et s'ajustent doucement autour du foyer et du four.














Le tubage et le conduit.

n









































C'est le tour du tubage du conduit et du montage des boisseaux .Le raccord entre le poêle et le conduit a été créé avec des pierres de récupération sur mesure ! Un grand merci pour cela !